Hanbok couple look et 9 ans d’amour

Le temps passe à une vitesse folle. Voilà déjà 9 mois que notre dernier voyage en Corée s’est terminé, et je n’ai toujours pas eu le temps de partager avec vous toutes nos aventures. Du coup, je profite de ce 28 janvier qui est une date très spéciale pour nous deux, car nous fêtons nos 9 ans d’amour, pour partager ce couple look en Hanbok.

Lors de notre dernière semaine à Séoul avec Mr.Moo, nous avons décidé de passer une demi-journée en Hanbok, et de faire une petite série de photos dans le palais de Gyeongbokgung. Je vous avais déjà parlé de mon amour du Hanbok qui est profondément lié à mon amour et à ma découverte de la Corée du Sud, dans mon article : Hanbok, au pays du matin calme.

Ce fut un moment hors du temps, je n’avais pas revu ces photos depuis le voyage. Les trier pour l’article m’a fait revivre ce petit moment de partage et d’amour. C’est au Hanboknam, que nous avons loué nos Hanbok, car ils proposent des Hanbok grande taille qui vont au-delà de la taille 40-42. Celui que j’ai choisi, le dernier Hanbok grande taille disponible ce jour-là, était vraiment trop grand, je pense qu’il conviendrait plus à une taille 54 voire 56, mais c’était le dernier où ma poitrine passait sans encombre. Ils nous ont coutés environ 30 € chaque pour 5 heures de location, car ce sont des hanbok à thème, à savoir que le tarif est dégressif et au final le louer sur une journée entière est plus avantageux, et il y a les hanbok traditionnelles qui sont moins cher. Petit conseil, arrivez à ouverture si vous voulez avoir plus de choix.

Surtout que, vous avez plusieurs avantages quand vous déambulez en Hanbok dans les rues de Séoul. L’accès aux palais de la capitale est gratuit, et plusieurs petits salons de thé traditionnels à Insadong proposent des réductions pour les clients qui portent un Hanbok.

C’est presque magique de se promener et de visiter les palais et depuis que la location de Hanbok est devenue une mode et une activité prisée par les jeunes, les couples et les touristes, ça remplit le quartier traditionnel de belles couleurs vives et on aurait presque la sensation de faire un voyage dans le temps.

Je ne regrette pas d’avoir attendu 9 mois pour partager ces photos, car elles me sont chères. Et quoi de mieux que de la partager avec vous, le jour de nos 9 ans d’amour ? 9 ans, déjà que je le connais et qu’il partage ma vie. J’ai l’impression de le connaitre depuis toujours, et j’ai du mal à me rappeler comment c’était, avant. Et en même temps, j’ai la sensation qu’on s’est rencontré hier.

J’estime que nous avons eu de la chance de nous rencontrer aussi jeune, de grandir ensemble et de réussir à nous adapter l’un à l’autre. Ça a demandé des efforts, de la compréhension et des concessions. Car même si on a la sensation que pour certains c’est facile d’être en couple, et bien ça reste une belle illusion, car partager sa vie avec quelqu’un, c’est tout partager. C’est réussir à accepter ses différences, c’est aussi avoir de grosses disputes, car nous sommes deux êtres humains à part entière, différents l’un de l’autre avec nos propres idées et nos propres opinons.

C’est essayer de comprendre et de se faire comprendre, aussi bien que faire se peut, sans perdre sa liberté, tous en respectant celle de l’autre. Je ne pense pas qu’il existe un amour plus fort qu’un autre, où un couple qui s’aime plus qu’un autre chaque amour est unique, car il se compose de deux êtres singuliers et uniques, qui feront de leur relation, une relation unique et singulière. La seule chose qui reste éternelle et qui revient, c’est le partage et la compréhension mutuelle des deux parties, quel que soit leur genre. Et je suis reconnaissante en vers celui, qui est devenu au fil du temps ma moitié, pour ces 9 années de partage et de complicité qui sont pour moi, les plus belles preuves d’amour que je puisse recevoir.

Crédit Photo : Alain Sivisay – Moogri Photographe

PS : Une petite vidéo en hanbok arrive bientôt, il faut absolument qu’on trouve le temps de reprendre le montage de nos vidéos voyage, mais ce n’est vraiment pas évident depuis quelques mois, car nous avons beaucoup de travail. Mais j’espère réussir à tout publier d’ici le début du printemps.