Après 56 heures de conduite, un premier échec, et beaucoup de doutes, j’ai fini par décrocher mon permis de conduire début février. Dans cette série de 3 articles, je vous raconte ce long chemin, semé de peurs, de découvertes, de force et de confiance retrouvée. Si toi aussi, tu vis cette aventure, j’espère que mon expérience pourra t’apporter un peu de soutien et beaucoup d’espoir.
Passer le permis, ce n’est pas seulement apprendre à conduire. C’est aussi apprendre à se connaître, à gérer son stress, et à ne pas se laisser submerger le jour J.
Et si je vous disais que je n’ai pas suivi une seule méthode, mais toutes celles qui m’ont semblé utiles ? Spoiler : j’ai vraiment tout testé… et ça a marché. Voici mes astuces, mes rituels, mes ancrages mentaux et même un peu de spiritualité.
😬 Avant l’examen : un mental en vrac

Avant mon premier examen, j’étais en panique totale. Rien n’allait. Je doutais, je m’énervais, je me bloquais. Le stress m’empêchait littéralement de penser correctement en voiture. Résultat ? Échec.
Mais entre les deux examens, j’ai décidé de faire autrement. J’ai compris qu’il fallait que je prépare mon esprit autant que ma conduite.
🧘♀️ Ma méthode : pas une seule… mais toutes !
Voici les outils que j’ai utilisés pour préparer mon mental :
🧴 Zenalia
Une cure de compléments naturels pour réguler l’anxiété. Rien d’agressif, mais ça m’a permis de stabiliser un peu mes nerfs pendant la semaine avant l’examen.
💬 Affirmations positives

J’ai noté des phrases rassurantes, que je me répétais tous les matins et avant chaque leçon de préparation, quand, je sentais mon pouls s’emballer :
“Je suis prête. ...maîtrise. …suis capable. … suis calme. J’ai deja reussi mon examen. Je vais prendre ma voiture lors de mes prochaines vacances …”
Ça peut paraître naïf, mais à force, le cerveau finit par y croire.
🧘♂️ Méditation & cohérence cardiaque
J’ai pratiqué 10 minutes de méditation par jour les 5 jours précédents l’examen et une dernière séance en compagnie de mon chéri le matin même de l’examen. Il a une pratique avancer de la méditation et Sa présence ma beaucoup aider. La cohérence cardiaque (inspirer 5 secondes, expirer 5 secondes) m’a sauvée juste avant de monter dans la voiture.

📵 Le silence avant l’examen
Deux jours avant, j’ai tout coupé :
- Plus de téléphone
- Plus de réseaux
- Pas de boulot
- Pas de discussions anxiogènes
Juste du calme. Du repos. Et un peu de visualisation mentale du trajet.
👂 Les bons mots au bon moment
J’ai parlé uniquement à des proches positifs et bienveillants. Pas ceux qui me disent “t’inquiète, c’est facile”, mais ceux qui comprennent que c’est dur et qui me disent : “Tu fais de ton mieux, et c’est déjà énorme.”
C’est mon entourage qui m’a portée dans les derniers jours.
💡 Le conseil magique de ma tante
Elle m’a dit :
“Le stress, tu ne peux pas l’éliminer. Mais imagine-le comme un petit passager. Tu le prends par la main, tu l’installe à l’arrière, et tu lui dis : ‘Je conduis. Tu restes là et tu ne me déranges pas. Tu pourras revenir après si tu veux.’”
Un rituel mental qui m’a fait sourire… et qui m’a vraiment aidée à ne pas paniquer dans la voiture.
🙏 Spiritualité personnelle : mon rituel intime

Je suis croyante, et dans ma famille, on a des petits gestes de protection transmis de génération en génération. Cinq jours avant l’examen, j’ai “emprunté” une petite croix de Saint Antoine, que j’ai portée autour du cou chaque jour. J’ai aussi prié Saint Christophe (protecteur des voyageurs) et Saint Joseph, à qui ma grand-mère confiait toujours ses inquiétudes. Cette connexion spirituelle m’a apaisée. C’était ma façon à moi de garder espoir et confiance.
🚘 Le jour J : une énergie nouvelle
Ce jour-là, j’étais sereine. Mon moniteur était à mes côtés, comme à chaque étape. J’ai fait un trajet propre, concentré, sans précipitation. Le stress était là, oui — mais dompté. Comme un passager que j’avais appris à apprivoiser.
💬 Citation à insérer en bloc
“Le stress ne disparaît pas. Mais on peut lui parler, le canaliser, et choisir de ne plus le laisser conduire à notre place.”





🎉 Conclusion
J’ai réussi mon permis de conduire à mon deuxième passage. Ce n’était pas magique. Ce n’était pas facile. Mais c’était le fruit d’un travail global, autant mental que technique. J’ai réalisé mon plus beau contrôle de priorité à droite et j’ai réussi avec un parcours d’examen difficile et complet.
Et aujourd’hui, quand je suis au volant, je pense à cette phrase : “Je suis là. Je conduis. Et tout va bien.”
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