Mon Permis de conduire : pourquoi j’ai attendu, et pourquoi je ne regrette rien

Après 56 heures de conduite, un premier échec, et beaucoup de doutes, j’ai fini par décrocher mon permis de conduire début février. Dans cette série de 3 articles, je vous raconte ce long chemin, semé de peurs, de découvertes, de force et de confiance retrouvée. Si toi aussi, tu vis cette aventure, j’espère que mon expérience pourra t’apporter un peu de soutien et beaucoup d’espoir.

---

J’ai passé mon permis de conduire à 36 ans, après un long parcours personnel. Voici pourquoi j’ai attendu si longtemps… et pourquoi je ne le regrette pas du tout.

🚗 Mon rapport à la conduite

Depuis toute jeune, j’ai toujours eu envie d’apprendre à conduire. Mais comme beaucoup, je viens d’une famille où les moyens financiers étaient limités, et où mon papa, souvent en déplacement pour le travail, n’était pas toujours disponible pour m’accompagner. Résultat : pas de conduite accompagnée et ce fameux permis est resté dans un coin de ma tête, un rêve en pause.

🏙️ Vivre en Île-de-France : un besoin pas si urgent

Quand j’ai commencé à travailler, entre les premières responsabilités, les loyers, la vie de jeune adulte, le permis n’était tout simplement pas une priorité. Il faut dire aussi qu’en vivant en Île-de-France, on apprend à se débrouiller sans voiture. Les transports, les copains, les proches… il y avait toujours une solution. Même si, oui, ça veut dire ne pas pouvoir aller chez IKEA sur un coup de tête (ceux qui savent, savent 😅).

Puis le temps a filé. Pendant des années, ce projet est resté en arrière-plan. Car au fond, j’avais aussi peur. Peur de ne pas y arriver, peur de la vitesse, peur de ne pas réussir à gérer le stress de la conduite. Et surtout, je n’avais pas envie de consacrer autant de temps et d’énergie à ça. Quand on est adulte, les heures sont précieuses, et l’apprentissage de la conduite demande un vrai investissement mental.

⚡ Le déclic : nouveau métier, nouvelle envie

En 2023, un changement professionnel m’a poussée à bouger plus. Gagner en liberté. Devenir plus indépendante.Mais en 2023, j’ai changé de métier. Et avec ce changement, quelque chose a basculé. J’ai ressenti un besoin profond de mobilité, d’indépendance. J’en avais marre de dépendre des autres pour les trajets, de jongler avec les horaires de bus et de rer. J’avais envie de pouvoir bouger, pour moi, pour mes proches, pour le travail. Et là, j’ai découvert que je pouvais faire financer mon permis avec mon CPF (Compte Personnel de Formation). Et franchement… ça a tout changé ! Fini le frein financier. J’ai foncé.

🤔 Des regrets ?

Alors est-ce que j’ai des regrets ? Oui… et non. Oui, car je pense que si je l’avais passé plus jeune, j’aurais peut-être eu besoin de moins d’heures, j’aurais peut-être été plus insouciante. Mais non, car aujourd’hui, je me connais mieux. Je suis plus prudente, plus réfléchie. J’ai une conscience plus forte du danger, mais aussi plus de confiance en moi. J’ai appris à me faire confiance à travers ce processus. Et je suis fière du chemin parcouru.

💪 Une fierté personnelle et familiale

Je suis la première de ma fratrie à avoir le permis. Et j’espère que mon expérience inspirera mes sœurs à se lancer aussi. Car il n’est jamais trop tard pour s’offrir cette liberté.

« Passer le permis, ce n’est pas une question d’âge. C’est une rencontre entre un besoin, une envie et un moment de vie. »

Dans le prochain article, je vous partagerai mes astuces : comment je me suis organisée, quelles plateformes j’ai utilisées pour passer mon permis, et tout ce qui m’a aidée à progresser malgré les doutes et le stress.

👉 Et toi, tu l’as passé à quel âge ton permis ? Ou tu y penses encore ? Raconte-moi ton expérience en commentaire !