Vous cherchez, un Japchae délicieux, des tteokbokki plus originaux et un parfum de Corée à Paris. On a déniché pour vous l’adresse parfaite, Le Comptoir coréen de la maison de Corée, situé au cœur de la cité universitaire de Paris.
Il y a quelques jours, nous sommes parties à la découverte du Comptoir coréen avec mon amie Gouny créatrice du webzine K-phénomène, où vous trouverez tout sur la Corée. J’ai adoré partager ce moment avec elle où on a pu papoter, et bien manger.
Le restaurant et sa petite épicerie, se situent au pied de la Maison de Corée. ùn tout nouvel édifice inauguré en octobre 2018. Cette maison est destiné à accueillir les étudiants et chercheurs universitaires coréens à Paris. C’est la première maison construite sur le campus depuis 1969. Soit une grande nouveauté au sein de la cité universitaire de Paris. Cette maison a été financée à 50 % par le Ministère de l’Éducation coréen et à 50 % par la Fondation coréenne. Et elle va accueillir divers évènements culturels coréens. Le restaurant sera lui aussi amené à accueillir des événements dans les prochains mois. Vous pouvez suivre l’actualité du restaurant sur Facebook et Instagram. J’ai hâte de découvrir ce qu’ils nous réservent.
L’ambiance du Comptoir coréen :
Le jour J, je suis arrivée un peu en avance sur les lieux, j’en ai profité pour faire le tour du bâtiment, dont l’architecture moderne me rappelle beaucoup les bâtiments que l’on retrouve à Séoul. En m’approchant de celui-ci, j’ai eu une drôle de sensation. C’est un peu comme s’il avait réussi à implanter un petit bout de Corée à Paris. Et puis, il y a comme une petite odeur de Corée dans l’air, ça m’a beaucoup touché.
Le restaurant est très lumineux et moderne. Il dégage une certaine sobriété et un minimalisme qu’on retrouve souvent en Corée. Il y a des petites tables pour deux, des tables hautes style comptoir, et de grandes tables pour venir en groupe.
Quand on rentre, la première chose qui nous accueille, c’est un comptoir (d’où le nom, merci bibi) et un panneau en néon où il est écrit comptoir coréen en hangeul (꼰드아 —꼬레안). D’ailleurs, je ne suis pas peur fière de moi, car je réussis à lire ces néons, et le nom des plats en hangeul sur la carte, avec une grande facilité. Je m’entraine beaucoup, en plus de mes cours et ça commence à payer. J’ai même pu passer ma commande en coréen.
En parlant des plats, avec Gouny (The K-phénomène boss) nous avons commandé :
Comptoir coréen, les boissons :
Nous avons commencé le repas par deux boissons. J’ai choisi un thé à la prune verte (메실차) chaud, j’ai découvert les boissons coréennes à la prune verte il y a environ 1 mois, et c’est vite devenu une de mes boissons chouchou, elle détrône ma passion pour le yuzu. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à en gouter, c’est vraiment unique, chaud, froid ou pétillant, c’est de la folie.
En parlant de yuzu, nous avons aussi partagé un jar de Makkeolli (막걸리) au yuzu. Le Makkeolli est un alcool de riz, souvent appelé le vin de riz fermenté coréen. Je trouve que sa saveur se rapproche plus d’une bière douce, et qu’on devrait l’appeler bière de riz. Ici, il est servi dans une petite jarrre et on le boit comme en Corée dans des petites coupes. C’est un alcool que j’apprécie beaucoup, le comptoir coréen en propose plusieurs saveurs (nature, banane, yuzu…).
La carte des boissons est d’ailleurs complète, car différentes boissons coréennes sont soft et alcoolisées. Du coup, on peut aussi s’y rendre juste pour prendre un verre entre amis et partager une entrée. Car en Corée, l’alcool ne se boit jamais seul, il est toujours accompagné de quelque chose à manger, quelle que soit l’heure de la journée.
Comptoir coréen, les plats :
Nous avons commandé du Dubu kimchi, du Soondae bokkeum, un Japchae Dubap et des Jajang Tteokbokki.
Le Soondae bokkeum est le plat que j’ai le moins apprécié. Comme je ne mange pratiquement jamais de viande, ce plat à base de boudin est un peu trop fort, pour mon palais. Cependant, il est servi sauté avec des pâtes de patate douce et des petits légumes, le tout avec une sauce très relevée que j’ai apprécier. Car, elles sont bien pimentées et elles n’ont pas trop pris le gout du Soondae (boudin de porc). C’est un plat que je recommande aux personnes qui apprécie les plats très épicés, et qui sont habitués au Soondae.
Par contre, j’ai vraiment adoré les trois autres plats. Le Dubu kimchi m’a agréablement surprise. Il est doux et ferme à la fois. Seul, il est déjà savoureux, on retrouve bien le gout du tofu coréen. Et le plus étonnant, c’est le kimchi qui l’accompagne. Celui-ci est sauté et servi chaud. Je suis habitué au Dubu kimchi servi sur un lit de kimchi froid. Le mélange est étonnant et très agréable. Le plat est pimenté, mais pas en excès et reste accessible aux personnes qui mangent du piment de force moyenne.
J’ai également découvert le Jajang Tteokbokki. Des gâteaux de riz sautés dans une sauce de haricot noir. C’est une sauce que j’ai l’habitude de manger avec des nouilles, un plat appelé Jajangmyeon. Une très belle découverte, le plat est chaleureux, réconfortant et délicieux et doux. Je suis une grande fan des Tteokbokki avec leur sauce classique très épicée. Je trouve que cette version non piquante est originale, et permet du coup aux personnes qui ne mangent pas épicé, de découvrir ces gâteaux de riz que j’adore.
Mon Coup de coeur, le Japchae Dubap
Je finis par mon coup de cœur ultime, le Japchae Dubap. Le japchae est un plat à base de nouilles de patates douces qui ont la particularité d’être transparente. Elles sont généralement sautées avec de l’huile de sésame et des petits légumes, parfois on y ajoute de la viande. Ici, elles sont sautées avec des légumes et du boeuf, et accompagnées de riz. Lors de la commande, il est possible de demander à ce que la viande soit retirée de la plupart des plats proposés au comptoir coréen.
Ce Japchae est surement l’un des meilleurs que j’ai dégusté à paris, il est savoureux, remplis de couleurs. De plus, les nouilles sont bien cuites, et le riz en fait un plat complet aussi beau que bon.
Les plats sont tellement bien servis, que nous n’avons pas réussi à tout finir et Gouny est repartie avec un doggy bag. Du coup, n’hésitez pas à leur demander de vous emballer les restes, ça évite le gaspillage et vous vous régalerez une deuxième fois à la maison.
Comptoir coréen, les Dessert :
Le Comptoir coréen propose en dessert des glaces aux parfums de Corée ( sésame noir, matcha (thé vert), gingembre, haricot rouge…). J’ai choisi la glace au thé vert, mon péché mignon, et elle était juste parfaite. Gouny, a choisi la glace au sésame noir, et je dois dire que c’est de la folie, je pense que j’en prendrai lors de mon prochain passage.
Lors de cette visite, nous n’avons pas demandé à ce que les plats soient végétariens. Je pense y retourner bientôt et commander certains plats sans viande pour tester et le comparer à l’original. L’équipe est très réactive et vraiment serviable, du coup si vous avez une question ou une demande particulière, n’hésitez pas à leur écrire sur Facebook ou sur Instagram. Je vous ferai un retour le moment venu sur insta.
Je vous invite à découvrir l’article de K-phénomène à propos du Comptoir coréen. Vous pourrez y découvrir ses photos, son point de vue et des détails comme le prix des plats et la carte plus en détails.
L’adresse :
Le Comptoir Coréen 17 Boulevard Jourdan, 75014 Paris
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30.
Retrouvez-les sur Instagram @comptoir.coreen et Facebook
J’espère que cette découverte vous à plus, l’article est beaucoup plus long que ce que je pensais. Aimeriez-vous tester cette adresse ?
2 Comments
Céline
16 juillet 2019 at 18:22Merci pour ces conseils. Nous testons ce soir, j’ai hâte!
Franz Derouin
17 juillet 2019 at 21:31J’y suis déjà allé et doit y retourner ce samedi et mardi prochain. Je confirme la recommandation et cela peut permettre à ceux qui ne sont jamais venus de découvrir la Cité internationale, lieu assez unique, où je travaille depuis 9 ans. Juste parce que j’aime la précision, il ne s’agit pas de la première maison construite depuis 1969. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à visiter le centre de valorisation du patrimoine (L/Oblique) installée dans l’ancienne Maison de l’Iran (Fondation Avicenne), la fameuse maison de 1969. Vous y trouverez une exposition permanente et ils organisent aussi des visites guidées (voir ciup.fr). Profitez-en et bon appétit.